En ces temps de froidure, avec ou sans soleil...
* Au rayon "Films"...
1. Jean-Jacques Beneix vient de nous quitter ce 13 janvier à l'âge de 75 ans au terme, dit-on, d'une "longue maladie"....
L'occasion, peut-être, de voir ou revoir ses deux plus grands succès...
1.1 37°2 le matin (1986) (3 h 04'), avec Béatrice Dalle, Jean-Hugues Anglade et Gérard Darmon, l'histoire de Zorg, trente-cinq ans, qui commence à avoir une certaine expérience de la vie, revenu de beaucoup de choses et qui s'apprête à souffler un peu. C'est ce moment que choisit Betty pour débarquer avec ses valises, son cœur en "skai mauve" et même pas un ticket de train...
1.2 Diva (1981) (1 h 56'), avec Wilhelmenia Wiggins Fernandez, Frédéric Andrei et Jacques Fabbri, l'histoire d'un jeune postier amoureux du bel canto qui réalise un enregistrement pirate d'un concert donné par une diva. Sa passion et un hasard malencontreux vont provoquer une chasse à l'homme dont il est la proie...
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> Ensuite, et au risque de l'arbitraire le plus total, le choix est fait ici de vous présenter les films selon trois catégories : "récents" (en gros, depuis 2000) ; "pas tout jeunes" (1970-2000) ; "carrément vieux" (avant 1970). Chacun appréciera la pertinence de ces catégories à l'aune de son propre vécu... être né avant 1970, est-ce être "carrément vieux" ?..
Et, donc, au rayon "récents"...
2. Boîte noire (2021) (2 h 09') de Yann Gozlan, avec Pierre Niney, Lou de Laâge et André Dussollier, qui nous invite à trouver ce qui s'est passé à bord du vol Dubaï-Paris avant son crash dans le massif alpin ? Un technicien au BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile, Mathieu Vasseur, est propulsé enquêteur en chef sur une catastrophe aérienne sans précédent. Erreur de pilotage ? Défaillance technique ? Acte terroriste ? L’analyse minutieuse des boîtes noires va pousser Mathieu à mener en secret sa propre investigation. Il ignore encore jusqu’où va le mener sa quête de vérité...
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3. Encensé par une certaine critique, First Cow de Kelly Reichardt (2019) (2 h 01'), avec John Magaro, Orion Lee et Toby Jones, nous plonge au début du XIXe siècle, sur les terres encore sauvages de l’Oregon, où Cookie Figowitz, un humble cuisinier, se lie d’amitié avec King-Lu, un immigrant d’origine chinoise. Rêvant tous deux d’une vie meilleure, ils montent un modeste commerce de beignets qui ne tarde pas à faire fureur auprès des pionniers de l’Ouest, en proie au mal du pays. Le succès de leur recette tient à un ingrédient secret : le lait qu’ils tirent clandestinement chaque nuit de la première vache introduite en Amérique, propriété exclusive d’un notable des environs.
Nous sommes un certain nombre à n'avoir pas tenu devant la lenteur, l'absence d'action et un propos qui manque à l'appel. Mais, bon, chacun son sale goût...
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4. Un de ces films qui réclame du temps - 6 h 12' exactement ! - mais qui a marqué nombre d'entre nous lors de sa sortie et devrait avoir le même effet sur les bienheureux qui ne l'ont pas encore vu. Il s'agit de Nos meilleures années (La Meglio gioventù) de Marco Tullio Giordana (2003), avec Alessio Boni, Luigi Lo Cascio et Adriana Asti, qui nous plonge dans l'Italie de la fin des années soixante où deux frères, Nicola et Matteo, partagent les mêmes rêves, les mêmes espoirs, les mêmes lectures et les mêmes amitiés, jusqu'au jour où la rencontre avec Giorgia, une jeune fille souffrant de troubles psychiques, détermine le destin de chacun : Nicola décide de devenir psychiatre, alors que Matteo abandonne ses études et entre dans la police. Leur parcours ainsi que celui du reste de leur famille s'inscrit en parallèle avec les événements qui ont joué un rôle crucial dans l'histoire de l'Italie : l'inondation de Florence, la lutte contre la mafia en Sicile, les grands matchs de football de l'équipe nationale...
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5. Nowhere Special (Un endroit comme un autre) d'Uberto Pasolini (2020) (1 h 35'), avec James Norton, Daniel Lamont et Eileen O'Higgins, est un de ces films dont l'humanité ne laissera aucun de nous indifférent. C'est l'histoire de John qui, après avoir découvert qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre, décide de partir, en compagnie de son fils de trois ans, à la recherche d’une nouvelle famille pour prendre soin de lui... Un très beau film, vraiment.
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6. Nombre d'entre nous sont fans de la série Ray Donovan avec ses 7 saisons diffusées sur Showtime entre 2013 et 2021. Outre Ray lui-même, qui ne se souvient de Mickey, ce père toxique toujours embarqué dans des arnaques foireuses, ses frères Terry, Bunchy et Darryl, sa fille Bridget et, disparue trop tôt, sa femme Abby. Bref, sans doute stimulé par le succès de la série, Showtime a décidé de prolonger la série par un film, Ray Donovan: the movie réalisé par David Hollander (1 h 39'), avec les acteurs de la série, dont Liev Schreiber, Kerris Dorsey et Jon Voight, qui démarre là où la saison 7 de Ray Donovan s’était arrêtée. Les Donovan font leur retour à Boston où chacun va devoir faire face à son passé et à son héritage. Alors que Mickey est en cavale, Ray est plus que jamais déterminé à combattre son père pour mettre un terme à ses agissements. Cependant il éprouve toutes les peines à suivre ses traces, usant de malice et de son expérience pour se dissimuler. Ray se remémore les origines de leur brouille et comment son existence a été irrémédiablement bouleversée...
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7. The Card Counter de Paul Schrader (2021) (1 h 51'), avec Oscar Isaac, Tye Sheridan et Tiffany Haddish, nous invite à suivre William Tell, ancien militaire mutique et solitaire, devenu joueur de poker, qui sillonne les casinos, fuyant un passé qui le hante. Il croise alors la route de Cirk, jeune homme instable obsédé par l’idée de se venger d’un haut gradé avec qui Tell a eu autrefois des démêlés. Alors qu’il prépare un tournoi décisif, Tell prend Cirk sous son aile, bien décidé à le détourner des chemins de la violence, qu’il a jadis trop bien connus…
Une fois de plus, à travers un film a priori centré sur les casinos, les joueurs qui les fréquentent, les joueurs professionnels qui en vivent, le cinéma US se montre capable de parler de bien autre chose, à savoir des guerres honteuses que mène ce pays, des moyens odieux qu'il met en œuvre, ici la torture dans les "blacks sites" de la CIA et des effets sur ses soldats en charge de la pratiquer. On songe, en regard et avec commisération, à ce cinéma français nombriliste incapable de produire de tels films...
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8. Avec The King's Speech (Le Discours d'un Roi) de Tom Hooper (2010) (1 h 58') - avec Colin Firth, Helena Bonham Carter et Derek Jacobi - on se retrouve plongé au cœur de la famille royale britannique quand le père de l’actuelle Reine Elisabeth, va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.
À noter que "speech" fait ici référence tout à la fois au discours d'investiture du roi et à son parler défaillant...
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9. Son frère Ethan étant indisponible pour cause d'écriture, c'est Joel Cohen seul qui nous donne The Tragedy of Macbeth (2021), avec Denzel Washington, Frances McDormand et Alex Hassell, autrement dit une nouvelle adaptation de MacBeth d'après William Shakespeare. Est-il besoin d'en rappeler l'histoire... Un seigneur écossais est convaincu par un trio de sorcières qu'il deviendra le prochain roi d'Écosse. Son ambitieuse épouse le soutient dans ses plans de prise du pouvoir.
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> Passons maintenant à la catégorie "pas tout jeunes" (1970-2000) avec...
10. Un de ces films italiens qui a fait notre bonheur, Cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore (1988) (2 h 35'), avec Philippe Noiret, Jacques Perrin et Salvatore Cascio, l'histoire de Salvatore, cinéaste en vogue qui, à l'occasion de la mort d'Alfredo, voit tout un pan de son passé s'écrouler. On l’appelait Toto à l'époque. Il partageait son temps libre entre l'office où il était enfant de chœur et la salle de cinéma paroissiale, en particulier la cabine de projection où régnait Alfredo...
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11. Autre madeleine pour nombre d'entre nous, Dersu Uzala d'Akira Kurosawa (1975) (2 h 21'), avec Maksim Munzuk, Yuri Solomin et Svetlana Danilchenko, nous conduit en 1902 quand Vladimir Arseniev, géographe, engage Dersou pour le guider dans la région de l'Oussouri. Dersou est un grand chasseur. Sa vie dans la forêt lui impose amour et respect pour la nature, une passion qu'il communique à Vladimir...
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12. Quand Jean-Luc Godard revisite l'une des fables dont la christianisme a le secret, ça donne Je vous salue, Marie (1985) (1 h 19'), avec Myriem Roussel, Thierry Rode, Philippe Lacoste et Juliette Binoche. Marie, fille d'un garagiste, attend un enfant mais est toujours vierge. Sa sincérité finit par vaincre la jalousie de Joseph qui devra se contenter de quelques regards sur la nudité de la jeune femme. Après une révolte verbale contre Dieu, Marie accepte d'assumer la nativité céleste et met au monde Jésus, un petit garçon plutôt turbulent...
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13. Avec Le Cousin (1997) (1 h 53'), Alain Corneau nous rappelle qu'un flic ne peut être bon s'il n'a pas un "cousin", autrement dit un "indic". Partant de ce postulat, Delvaux cherche, même en s'arrangeant avec la loi, à garder Nounours, son indic, avec lequel il a fini par entretenir de bons rapports… Au générique, entre autres, Alain Chabat, Patrick Timsit et Samuel Le Bihan. On aura compris qu'ici Alain Corneau est loin des films noirs qui ont pu faire son succès (La Menace en 1977, Série noire en 1979 ou Le choix des armes en 1981)...
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14. Autre "madeleine", Le Grand Bleu de Luc Besson (1988) (2 h 48'), avec Jean-Marc Barr, Jean Reno et Rosanna Arquette, nous conte la rivalité de deux enfants, dans la mer, en Grèce, qui se poursuit lorsqu'ils sont adultes. Lequel des deux plongera le plus loin et le plus profond ? Leurs amours, leurs amitiés, avec les humains et avec les dauphins, à la poursuite d'un rêve inaccessible...
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15. Le Vieux Fusil de Robert Enrico (1975) (1 h 37'), avec Philippe Noiret, Romy Schneider et Jean Bouise, nous conduit à Montauban en 1944. Le chirurgien Julien Dandieu y mène une vie paisible avec sa femme, Clara, et leur fille Florence. Cependant, l’invasion allemande ne peut le laisser indifférent : préférant les savoir éloignées des tourments de cette guerre, Julien demande à son ami François de les conduire à la campagne, où cette famille possède un château. Une semaine plus tard, ne supportant plus l’absence des siens, Julien rejoint sa famille pour découvrir, avec effroi, que les Allemands ont déjà semé la terreur dans le village...
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16. Les Routes du Sud (Roads to South) de Joseph Losey (1978) (1 h 40'), avec Miou-Miou, Yves Montand et Laurent Malet, nous plonge durant l'automne 1975 alors que Franco est mourant mais que la répression continue. Jules et Eve, qui vivent bien leur exil en France, continuent à aider la résistance. Le maquis leur propose un travail et Eve s'y rend, à la grande déception de leur fils Laurent, qui rend visite à ses parents dans leur maison de bord de mer à Cherbourg et ne s'entend pas avec son père. Lorsqu'un accident de la route en Espagne provoque une tragédie, le conflit entre le père et le fils s'aggrave. Après que Laurent et sa petite amie, Julie, aient rendu une visite déchirante à Jules, Julie reste et prend Jules comme amant. Les révélations et les aveux concernant Jules et Eve ouvrent la voie à de nouvelles perspectives pour Jules et Laurent...
17. De Joseph Losey aussi, Mr. Klein (1976) (2 h 03'), avec Alain Delon, Jeanne Moreau et Michael Lonsdale, nous plonge à Paris, pendant l'occupation allemande, avec Robert Klein, un Alsacien qui rachète des œuvres d'art à bas prix, qui reçoit, réexpédié, à son nom, le journal Les Informations juives qui n'est délivré que sur abonnement. Il découvre bientôt qu'un homonyme juif utilise son nom et décide alors de remonter la piste qui le mènera à cet inconnu...
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18. Du même Joseph Losey, The Go-Between (Le Messager) (1971) (1 h 56'), avec Julie Christie, Alan Bates et Dominic Guard, nous conte l'histoire d'un jeune garçon de milieu modeste qui est invité par son camarade de classe dans une famille de l'aristocratie britannique. Il va servir de messager a la jeune fille de la maison qui vit des amours impossibles...
On trouvera ici une article publié par le journal Le Monde du 6 janvier dernier à propos de ce film :
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19. De Joseph Losey, encore, The Servant (1963) (1 h 56'), avec Dirk Bogarde, Sarah Miles et James Fox, nous conduit à Londres où Tony, un aristocrate jeune et brillant, vivant dans une luxueuse demeure du XVIIIe siècle, engage Hugo Barrett comme domestique. Ce dernier se révèle être un valet modèle, travailleur et intelligent. Mais Susan, la fiancée de Tony, n'apprécie pas le comportement de Barrett, lui trouvant quelque chose de malsain...
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> Concluons maintenant avec la catégorie "carrément vieux" (avant 1970), avec...
20. Dernier Joseph Losey, plus ancien, Eva (1962) (2 h 06'), avec Jeanne Moreau, Stanley Baker et Virna Lisi, qui nous fait suivre Tyvian Jones, un célèbre écrivain dont le livre vient d'être adapté au cinéma. Ce que ses admirateurs ignorent c'est qu'il n'a pas écrit ce roman, mais qu'il s'est contenté de faire publier celui de son frère décédé. A Venise, il rencontre Eva, une Française dont il tombe éperdument amoureux. Cependant, Eva n'a pas envie qu'on l'aime et surtout elle ne veut pas aimer...
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21. Un "classique" maintenant, Jour de Fête de Jacques Tati (1949) (1 h 27'), avec Roger Rafal, Jacques Beauvais et Robert Balpo, l'histoire de forains qui s'installent dans un calme village. Parmi les attractions se trouve un cinéma ambulant où le facteur découvre un film documentaire sur ses collègues américains. Il décide alors de se lancer dans une tournée à "l'américaine"...
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22. Autre "classique", s'il en est, La Belle Équipe de Julien Duvivier (1936) (1 h 43'), avec rien moins que Jean Gabin, Charles Vanel, Raymond Aimos, Viviane Romance et Charpin, nous fait suivre cinq ouvriers chômeurs parisiens, Jean, Charles, Raymond, Jacques et Mario, un étranger menacé d'expulsion, qui gagnent le gros lot de la loterie nationale. Jean a l'idée de placer cet argent en commun, dans l'achat d'un vieux lavoir de banlieue en ruine, qu'ils transformeront en riante guinguette dont ils seront les copropriétaires. Ils s'attellent à la besogne avec confiance. Mais la solidarité du groupe est fragile... Le destin s'acharne sur eux. Bientôt, il ne reste plus de la joyeuse équipe que Charles et Jean qui sont amoureux de la même femme, Gina…. C'était un temps, 1936, où le cinéma français montrait à l'écran des ouvriers, des gueux, des "sans-dents", sans misérabilisme...
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23. Avec Le Coup du Berger (1956) (0 h 28'), Jacques Rivette nous invite à suivre Claire qui, mariée à Jean, a un amant, Claude. Ce dernier lui offre un manteau en fourrure. Mais, pour Claire, il y a un problème : comment ramener la fourrure au domicile conjugal sans que son mari ne suspecte la liaison... Au générique, entre autres, Virginie Vitry, Jacques Doniol-Valcroze et un Jean-Claude Brialy tout jeune...
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24. Au rayon "légèretés" auquel il n'y a pas forcément de honte à puiser, Le Diable par la Queue (1969) de Philippe de Broca (1 h 34'), avec Yves Montand, Jean-Pierre Marielle et Marthe Keller, nous plonge dans une famille de nobles desargentés qui, de connivence avec le garagiste du coin, s'arrange pour que les voyageurs de passage tombent en panne et fassent escale dans leur château. Un jour un trio insolite débarque. Ce sont en fait les auteurs d'un hold-up et la famille voudrait bien s'approprier le fruit de leur labeur...
On trouvera ici un extrait du film.
25. Avec Los Olvidados (Pitié pour eux) (1950) (1 h 21'), avec Ernesto Alonso, Jesús García et Roberto Cobo, Luis Buñuel nous emmène dans une banlieue déshéritée de Mexico où El Jaïbo, échappé d’une maison de correction, retrouve sa bande. Ensemble, ils agressent un aveugle et dévalisent un cul-de-jatte. Mais El Jaïbo veut avant tout se venger de Julian, qu’il accuse de l’avoir dénoncé. Accompagné du jeune Pedro, El Jaïbo attire Julian dans un traquenard et le tue. Seul témoin du meurtre, Pedro va alors désespérément tenter de retrouver le droit chemin...
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26. Concluons en beauté avec The Magnificent Seven (Les Sept Mercenaires) de John Sturges (1960) (2 h 08'), avec Yul Brynner, Eli Wallach et Horst Buchholz, western qui nous plonge dans un petit village de paysans du nord du Mexique qui subit les raids incessants de bandits menés par le pilleur Calvera. Accablés par cette situation, les paysans décident d'aller chercher du soutien de l'autre côté de la frontière américaine. Ils le trouvent en la personne de Chris, baroudeur taciturne et excellent tireur. Ensemble, ils recrutent six autres hommes, tous mercenaires, chacun motivé par des raisons personnelles et un sens de l'honneur propre...
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La partie "Séries TV" de ce post arrivera sous peu...
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