Stand-up et "quelques' films...
* Commençons, au rayon "Spectacles", par une séquence "Stand-up" qui déridera peut-être certain·es d'entre vous...
Après The Old Man and the Pool (2023), voici le dernier spectacle de Mike Birbiglia, The Good Life (1 h 17') ;
> Drogue, mariage, anniversaire d'enfants… Mike Birbiglia fait le point sur sa vie de fils, et de père, dans ce spectacle de stand-up aussi drôle que touchant.
On lira ici la critique de Rossana Di Vincenzo publiée sur le site de Télérama le 29 mai dernier :
- Ceux et celles qui apprécient l'humour de Mike Birbiglia peuvent également voir The New One (2019) (1 h 25') dans lequel il ravit le public en racontant les raisons pour lesquelles il ne voulait pas devenir parent et son parcours vers la paternité et, enfin, mais seulement pour ceux et celles que l'absence de sous-titres français ne gênent pas, leur est également permis de voir son premier spectacle, My Girlfriend's Boyfriend (2013) (1 h 15') dans lequel il raconte l'histoire touchante de sa croyance et de son incrédulité en l'amour.
* Au rayon "Films"...
1. About Dry Grasses (Les Herbes sèches) de Nuri Bilge Ceylan (2023) avec Erdem Şenocak, Merve Dizdar, Musab Ekici et Ece Bağcı (3 h 07') ;
> Dans un village isolé d’Anatolie. Samet, jeune professeur célibataire, finit son service obligatoire en espérant être nommé à Istanbul. Son affectation manquée, il perd alors tout espoir d’échapper à la vie morose dans laquelle il semble embourbé. Mais sa rencontre avec Nuray, professeure comme lui, va peut-être lui permettre d’aller au-delà de ses idées noires et de ses appréhensions. Prix d'interprétation féminine pour Merve Dizdar, Cannes 2023.
2. Broke (Amoché) de Carlyle Eubank (2025) avec Wyatt Russell, Dennis Quaid, Auden Thornton, Mary McDonnell et Tom Skerritt (1 h 43') ;
> True Brandywine est un adepte vieillissant du rodéo à cheval qui s'accroche tant bien que mal à sa carrière en déclin. Pris dans une tempête de neige inattendue, True va devoir lutter à la fois contre ses blessures, la maladie et un froid glacial. Et, pour espérer survivre, il n'aura d'autre choix que de faire face aux circonstances qui l'ont mené à cette situation précaire.
3. Buddenbrooks (Les Buddenbrook, le déclin d'une famille) de Heinrich Breloer (2008) avec Armin Mueller-Stahl, Jessica Schwarz, August Diehl, Mark Wasche et Iris Berben (2 h 52') ;
> À Lübeck, riche cité hanséatique, la famille Buddenbrook a fait fortune dans le négoce du grain. En 1835, son installation dans un bel hôtel particulier est l'occasion d'une fête où se réunissent les trois générations : l'aïeul Johann et son épouse Antoinette, leur fils le consul et sa femme Elisabeth, et leurs petits-enfants : Thomas, Christian et Antonie. Le destin de ces derniers semble tout tracé : Thomas l'aîné dirigera l'entreprise, Christian le secondera et "Toni" épousera à son tour un négociant. Sauf que ce monde apparemment immuable est sur le point de voler en éclats... D'après Buddenbrooks: Verfall einer Familie de Thomas Mann (1901).
4. Die Ehe der Maria Braun (Le Mariage de Maria Braun) de Rainer Werner Fassbinder (1979) avec Hanna Schygulla, Klaus Löwitsch, Ivan Desny et Gisela Uhlen (1 h 55') ;
> En 1943, Maria et Hermann Braun se marient sous les bombes la veille du départ d'Hermann pour le front russe. À la fin de la guerre, Maria travaille dans un bar fréquenté par les militaires en attendant le retour de son mari. Un ami lui annonce que Hermann est porté disparu, présumé mort. Cependant, Hermann revient de captivité à l'improviste et surprend Maria au lit avec un soldat noir de l'armée américaine...
5. Entre les vagues de Anaïs Volpé (2022) avec Souheila Yacoub, Déborah Lukumuena et Matthieu Longatte (1 h 34') ;
> Rêver, foncer, tomber, repartir, rêver encore, et recommencer. Elles ont l’énergie de leur jeunesse, sa joie, son audace, son insouciance. Deux meilleures amies, l'envie de découvrir le monde. Margot et Alma sont inarrêtables, inséparables.
6. Fountain of Youth de Guy Ritchie (2025) avec John Krasinski, Natalie Portman, Eiza González et Domhnall Gleeson (2 h 05') ;
> L'histoire d'un frère et d'une sœur éloignés, qui s'unissent pour mettre au point une arnaque mondiale afin de trouver la mythique fontaine de jouvence. S'appuyant sur leurs connaissances historiques, ils suivent une série d'indices au cours d'une aventure épique qui transformera leur vie... et pourrait bien les conduire à l'immortalité.
7. Hatari ! de Howard Hawks (1962) avec John Wayne, Elsa Martinelli, Hardy Krüger, Red Buttons, Gérard Blain et Bruce Cabot (2 h 37') ;
> En Tanzanie, la vie d'un groupe hétéroclite mais soudé de chasseurs d'animaux pour les zoos. À leur tête, Sean Mercer, un personnage bourru dont va bientôt s'éprendre Dallas. Cette ravissante photographe vient d'arriver dans la réserve. Peu habituée à la vie sauvage, elle va vivre une succession de situations inédites...
8. Jane Austen a gâché ma vie de Laura Piani (2025) avec Camille Rutherford, Pablo Pauly et Charlie Anson (1 h 34') ;
> Agathe a autant de charme que de contradictions. Elle est célibataire mais rêve d’une histoire d’amour digne des romans de Jane Austen. Elle est libraire mais rêve d’être écrivain. Elle a une imagination débordante mais une sexualité inexistante. La vie n’est jamais à la hauteur de ce que lui a promis la littérature. Invitée en résidence d’auteurs en Angleterre, Agathe devra affronter ses peurs et ses doutes pour enfin réaliser son rêve d’écriture… et tomber amoureuse.
Un peu de légèreté dans ce monde de brutes, n'hésitez pas, on en sort enchantés...
9. Kamikaze 1989 de Wolf Gremm (1982) avec Rainer Werner Fassbinder, Arnold Marquis, Günther Kaufmann, Boy Gobert et Richy Müller (1 h 41') ;
> L'Allemagne du futur vue de l'année 1982. De prime abord, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes : guerre, pollution et chômage ont été éradiqués. Par ailleurs, presse et programmes télévisés appartiennent à un consortium unique qui semble également régner sur la vie politique. Cependant, lorsque ce groupe, qui concentre tous les pouvoirs, est victime d'une alerte à la bombe, l'excentrique policier Jansen vient enquêter.
10. La Pie voleuse de Robert Guédiguian (2025) avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan et Grégoire Leprince-Ringuet (1 h 40') ;
> Maria n’est plus toute jeune et aide des personnes plus âgées qu’elle. Tirant le diable par la queue, elle ne se résout pas à sa précaire condition et, par-ci par-là, vole quelques euros à tous ces braves gens dont elle s’occupe avec une dévotion extrême… et qui, pour cela, l’adorent… Pourtant une plainte pour abus de faiblesse conduira Maria en garde à vue…
11. Lara Jenkins de Jan-Ole Gerster (2019) avec Corinna Harfouch, Tom Schilling, André Jung, Volkmar Kleinert, Rainer Bock et Gudrun Ritter (1 h 30') ;
> Comme tous les autres matins, Lara débute sa journée par une cigarette et une tasse de thé. Aujourd'hui est un jour important : elle a 60 ans et c'est le premier concert de piano donné par son fils Viktor. Elle le soutient depuis ses débuts et se considère comme déterminante dans son succès. Mais Viktor est injoignable depuis des semaines et Lara semble ne pas être conviée à l'événement, contrairement à son ex mari et sa nouvelle compagne. La journée va alors prendre un tour inattendu.
12. Malena de Giuseppe Tornatore (2000) avec Monica Bellucci, Guiseppe Sulfaro et Luciano Federico (1 h 26') ;
> Au printemps 1940, Mussolini a déclaré la guerre à la France et à la Grande-Bretagne. La ville sicilienne de Castelcuto est en liesse. Renato Amoroso, un garçon de treize ans, est heureux pour d'autres raisons. Il vient de recevoir sa première bicyclette et de tomber sous le charme de Malena, une ravissante veuve de guerre qui fait tourner la tête à tous les hommes du village et attise la haine des épouses jalouses. Renato, littéralement envoûté, la suit partout avec son vélo. Mais Malena est victime des refoulements et des convoitises des habitants de Castelcuto. Le petit garçon va trouver le moyen de l'aider, et grâce à elle, il apprendra les leçons de la vie.
13. Milano Calibro 9 de Fernando Di Leo (1972) avec Gastone Moschin, Barbara Bouchet, Mario Adorf et Frank Wolff (1 h 39') ;
> À sa sortie de prison, un homme est immédiatement pourchassé par la police et la mafia, qui le suspectent d'avoir détourné de l'argent appartenant à un important trafiquant américain. Malgré son insistance, personne ne croit qu'il est innocent.
14. Mosquito de João Nuno Pinto (2020) avec João Nunes Monteiro, Sebastian Jehkul, Filipe Duarte et Josefina Massango (1 h 56') ;
> Rêvant de grandes aventures et de défendre sa patrie, un jeune homme portugais s’enrôle dans l’armée durant la Première Guerre Mondiale. Il est envoyé au front au Mozambique, en Afrique. Abandonné par son unité, il s’engage dans une longue traversée de la mystique terre Makua, marchant des milliers de kilomètres à la recherche de ses rêves.
15. Mountainhead de Jesse Armstrong (2025) avec Steve Carell, Jason Schwartzman, Cory Michael Smith et Ramy Youssef (1 h 49') ;
> Un groupe d’amis milliardaires se retrouve dans un contexte de crise internationale grandissante.
On trouvera ci-dessous, successivement, les critiques de Thomas Sotinel publiée sur le site du journal Le Monde le 1er juin puis celle de Chloé Delos-Eray publiée sur le site de Télérama le même jour :
16. Rust de Joel Souza (2024) avec Alec Bladwin, Josh Hopkins, Patrick Scott McDermott, Frances Fisher et Travis Fimmel (2 h 20') ;
> Harland Rust est un hors-la-loi célèbre dont la tête est mise à prix depuis des années. Quand son petit-fils, Lucas, 13 ans, est reconnu coupable d'un meurtre et condamné à la pendaison, Rust se rend au Kansas pour l'aider. Les deux fugitifs vont devoir échapper au maréchal Wood Helm et à l'impitoyable chasseur de primes Fenton "Preacher" Lang qui sont à leurs trousses...
Note : Le tournage de Rust a été endeuillé par la mort de la directrice de la photo, Halyna Hutchins, tuée par Alec Baldwin d'un tir de revolver accidentel pendant une répétition le 21 octobre 2021. Il a repris en avril 2023 après un an d'interruption.
17. The Host de Bong Joon Ho (2006) avec Song Kang-ho, Byun Hee-Bong, Park Hae-il et Bae Doona (2 h 00') ;
> À Séoul, au bord du fleuve Han, les Park tiennent un petit snack qui permet à Hie-bong, le patriarche, de subvenir aux besoins de sa famille : Kang-du, son fils aîné lymphatique, Nam-joo, sa fille championne malheureuse de tir à l'arc, Nam-il, son fils cadet au chômage, et Hyun-seo, l'adorable fille de Kang-du. Leur quiétude est brusquement balayée le jour où un monstre aquatique, fruit de la pollution des eaux par l'armée américaine, surgit de la rivière et détruit tout sur son passage.
On lira ici la critique de Jacques Morice publiée sur le site de Télérama le 14 juin 2022 :
18. Wahou ! de Bruno Podalydès (2023) avec Karin Viard, Bruno Podalydès, Sabine Azéma et Eddy Mitchell (1 h 25') ;
> Catherine et Oracio sont conseillers immobiliers et enchaînent les visites de deux biens : une grande maison bourgeoise « piscinable, vue RER », et un petit appartement moderne situé en plein triangle d'or de Bougival. Malgré des visites agitées, ils ne perdent pas de vue leur objectif : provoquer le coup de cœur chez les potentiels acheteurs, le vrai, l’unique qui leur fera oublier tous les défauts. Celui qui leur fera dire « Wahou ! ».
La bande-annonce est ici.
19. Concluons avec deux films de Kiyoshi Kurosawa qui sortent sur les écrans en ce moment...
19.1 Chime (2024) avec Mutsuo Yoshioka, Seiichi Kohinata, Hana Amano, Tomoko Tabata et Ikkei Watanabe (0 h 44') ;
> Tashiro entend un carillon que personne d’autre n’entend. Le « Chime » résonne. Il affirme qu’une machine s’est greffée à son cerveau. Le "Chime" résonne. Encore. Matsuoka, son professeur de cuisine, tente de l’aider. Le "Chime" résonne. Plus fort. Tashiro se saisit d'un couteau...
19.2 Cloud (2024) avec Masaki Suda, Kotone Furukawa, Daiken Okudaira et Masataka Kubota (2 h 04') ;
> Ryosuke plaque tout pour vivre de la revente en ligne. Mais bientôt, certains clients menaçants resserrent l'étau autour de lui sans qu'il en comprenne les raisons. Son rêve d'indépendance vole en éclats. Dans un Japon hyperconnecté, fuir est impossible. Surtout quand on ignore les règles du jeu.
On lira ici la critique d'Augustin Pietron-Locatelli publiée sur le site de Télérama le 28 mai dernier :
On lira ici l'article de Jean-François Rauger publié dans l'édition du journal Le Monde datée du 28 mai à l'occasion de la sortie de ces deux films :
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