Pour tous les goûts ?
30 avril 2016
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1. Une mini-série UK/US diffusée par BBC One et HBO, The Casual Vacancy, tout à fait grinçante, dans laquelle, à travers la vie d'un village very british, on a le droit à un très politique combat suite à la mort d'un élu local qu'il convient de remplacer au "conseil de paroisse" (sic) avec des enjeux sociaux tout à fait sérieux. C'est l'adaptation d'un roman éponyme de J.K. Rowling... 3 épisodes. Je vous la conseille... (voir critique "Évaluateur en séries... TV" ici)
2. Une série irlandaise, ce n'est pas fréquent, avouez-le... à 400 000 £/épisode, parlant de l'indépendance de l'Irlande ou du moins des événements dont l'Irlande célèbre le centenaire et qui changèrent définitivement l'Histoire de cette "province", "colonie" anglaise.
Nul doute, donc, qu'on va y trouver de cruels anglais et de courageux irlandais en face...
Ça s'appelle Rebellion et les cinq épisodes ont été diffusé sur la RTÉ en ce début d'année.
Il se dit que Netflix l'aurait reprise au catalogue...
La critique de notre "Évaluateur en séries... TV" est ici.
3. La saison 4 de Ripper Street est enfin arrivée...
L'histoire est celle du quartier de Whitechapel en cette fin du XIXe, bien connu pour une affaire de serial killer jamais résolue... Jack the Ripper, ça vous dit quelque chose ?..
4. En cette période d'après crise de 2008, de folie boursière, de Panama Papers, etc. une série dont le titre est assez évocateur, Billions, et dont le sujet, vous l'aurez deviné, concerne les golden boys...
D'aucuns auront reconnu un des "héros" de la série, l'acteur britannique Damian Lewis, vu par le passé jouer Nicholas Brody dans Homeland...
Bref, vous l'aurez compris, on est à Wall Street et on parle cash flow, prises de positions, etc.
La critique du Monde est ici.
5. Enfin, pour conclure, je vous conseille vivement une série "au long cours", cinq saisons diffusées entre 2006 et 2011 par NBC, 76 épisodes au total, bref, de quoi passer le temps...
Et du bon temps, car cette série est à nos yeux un petit bijou d'humanité. On est au Texas, dans une petite ville, Dillon (que vous ne trouverez pas sur la carte) et l'activité des habitants se partage entre l'église et le football... Alors, précisons, le singulier attribué à l'église est évidemment faux, il faudrait donc dire "les églises"... et quant au "football", on ne parle pas du sport de manchots que nous avons appelé ainsi dans la "vieille Europe", mais d'un sport qui a plus à voir avec le rugby, voire le jeu à 13, à ceci près qu'on peut passer le ballon en avant - c'est le rôle du QB (quaterback) - et qu'on peut plaquer un adversaire qui n'a pas la balle... Il s'agit donc de ce nous appelons de ce côté de l'Atlantique du "football américain"... et nous allons suivre le "coach" et sa famille qui arrivent dans cette ville où ils ne pas nécessairement les bienvenus...
Voilà le "coatch" sous les projecteurs :
Si, comme nous l'avons fait, vous vous plongez dans cette série, nul doute que vous aurez l'occasion d'apprécier ce sport mais, surtout, à travers lui, le rôle qui lui est assigné auprès des lycéens de la ville... Des blancs, des noirs... qui ne vivent pas nécessairement dans les mêmes quartiers, qui se côtoient, se mélangent peu, etc. et qui n'ont évidemment pas vraiment les mêmes soucis même si, la vie de certains blancs, les pauvres, est loin d'être cool...
Cette série est, de ce point de vue, socialement, tout à fait remarquable et les personnages y sont d'une réjouissante humanité.
Vous l'aurez compris, c'est là, à nos yeux, une série 4 ou 5 étoiles... Le genre de série où on regrette d'arriver à la fin et, hélas, c'est notre cas.
Pleurez pour nous pauvres pêcheurs...
Vous trouverez dans le répertoire principal de la série cinq pdf qui devraient vous convaincre, mieux que je ne l'ai sans doute fait ici...
Ah oui, le titre : Friday Night Lights. Eh oui, les matchs se déroulent là-bas, sous les projecteurs, le vendredi soir...
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