De quoi attendre les fêtes de fin d'année...
* Commençons par un documentaire rien moins qu'exceptionnel, au rayon "Docus - TV" donc, Il n'y aura plus de nuit d'Éléonore Weber sorti en 2020. Le sujet : cette nouvelle façon de faire la guerre via des drones ou, ici, des hélicoptères de combat dans lesquels deux hommes - le pilote et le tireur - tuent à peu près tout ce qui bouge pour peu qu'ils aient l'air suspect à leurs yeux. Le tout sans jamais craindre quoi que ce soit en retour, tout juste leurs cibles entendent-elles le bruit des pales. Et c'est bien là une problème majeur déjà soulevé à propos des drones dans cet excellent ouvrage déjà signalé ici, Théorie de drone de Grégoire Chamayou sorti en 2019 aux éditions La fabrique. Durant 1 h 16', on voit ce que voit le pilote grâce à son casque à vision nocturne sensible à toute source de chaleur - tout ce qu'il voit est enregistré - et on suit son échange avec le tireur et, le plus souvent, la pluie de projectiles qui s'abat ensuite sur ce qui est supposé être des ennemis, en Afghanistan, en Syrie ou en Irak. La plupart du temps, ceci se fait de nuit mais grâce aux merveilleux engins dont dispose le pilote, les ennemis supposés ne peuvent se cacher. Et, à la fin du documentaire, on voit que ces images-là - fantomatiques, un peu floues - vont être supplantées sous peu par des dispositifs encore plus performants où "il n'y aura vraiment plus de nuit"... Voici, ci-dessous, l'une de ces images prises en pleine nuit, la tache blanche étant un supposé "ennemi" :
Alors, bien sûr, si les pilotes d'hélicoptères et de drones ne risquent rien sur les théâtres d'opérations extérieures - OPEX dans le jargon militaire - il ne va pas de soi que tous ces morts ne les hantent pas car, évidemment, il y a des dégâts collatéraux, des erreurs de jugement, des doutes, des ennemis qui n'en étaient pas, etc. Nous revient en mémoire le film qu'Edward Snowden a mis en ligne sur WikiLeaks (voir ici) dans lequel on voit en direct l'assassinat de journalistes à Bagdad en Irak, journalistes pris pour des terroristes par le pilote d'hélicoptère... Et puis, comment ne pas pas voir que tout ceci se conclut invariablement par une défaite comme celle que vient de connaître les USA en Afghanistan et comment ne pas comprendre que dans cette asymétrie matérielle majeure se cachent les actes terroristes dont nos pays sont ensuite victimes ? Et il nous vient alors cette sentence (apocryphe) de Jacques Bénigne Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences dont ils chérissent les causes. » (La vraie citation étant « Mais Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? Quand on l'approuve et qu'on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance. »)
* Poursuivons par quelques "Films"...
1. Produit par Netflix et sorti en 2018, Bird Box de Susanne Bier (2 h 04'), avec Sandra Bullock, Trevante Rhodes et Sarah Paulson, est un thriller fantastique post-apocalyptique américain. Alors qu'une mystérieuse force décime la population mondiale, une seule chose est sûre : ceux qui ont gardé les yeux ouverts ont perdu la vie. Malgré la situation, Malorie trouve l'amour, l'espoir et un nouveau départ avant de tout voir s'envoler. Désormais, elle doit prendre la fuite avec ses deux enfants, suivre une rivière périlleuse jusqu'au seul endroit où ils peuvent encore se réfugier. Mais pour survivre, ils devront entreprendre ce voyage difficile les yeux bandés.
La bande-annonce Netflix est ici.
2. Tout autre univers que celui de I compagni (Les Camarades) de Mario Monicelli (1963) (2 h 10'), avec Marcello Mastroianni, Renato Salvatori et Bernard Blier, puisque nous sommes plongés à la fin du XIXème siècle, dans une fabrique textile de Turin, où les ouvriers, soumis à un rythme de travail infernal, voient se multiplier les accidents. Trois d’entre eux entrent en conflit avec le contremaître à la suite d’un nouveau drame. Il est alors décidé, en guise de protestation, que tous partiront une heure plus tôt ce soir-là. Mais cette action n’est pas du goût des patrons, qui profitent de l’inexpérience de ces hommes simples pour les berner. Les sanctions tombent. L’instituteur Sinigaglia, un militant socialiste, fraîchement débarqué de Gênes, pousse alors les ouvriers à s’organiser…
Ceux et celles d'entre vous qui s'étonneront de voir une troublante ressemblance entre l'instituteur incarné par Marcello Mastroianni dans ce film et "Le Professeur" de La Casa de Papel pourront se rassurer en se disant que, comme l'assure Álex Pina, l'un a inspiré le personnage de l'autre...
La bande-annonce est ici.
3. Deux films d'Alain Resnais...
3.1 L'Amour à mort (1984) (1 h 34'), avec Pierre Arditi, Sabine Azéma et Fanny Ardant, nous conte l'histoire de Simon, déclaré cliniquement mort, qui ressuscite quelques instants après son décès. Bouleversé par cette expérience, dont il parle à un couple d'amis pasteurs, Jérôme et Judith, il retrouve Élisabeth, la femme avec qui il vivait une intense histoire d'amour. Simon, dont la santé est toujours fragile, entend bien profiter pleinement du temps qui lui reste à vivre...
La bande-annonce est ici.
3.2 La vie est un roman (1983) (1 h 51'), avec Vittorio Gassman, Ruggero Raimondi, Geraldine Chaplin et Fanny Ardant, nous plonge au début du siècle dernier, où un riche aristocrate, le comte Michel Forbek, entreprend la construction d'un fabuleux château dont il veut faire un "temple du bonheur" pour lui-même et ses amis. Ce château se dressera dans la légendaire forêt des Ardennes où le duc banni avait réuni autour de lui une société idéale. Forbek tente de réaliser le bonheur des hommes en se livrant sur ses amis à une série d'expériences de rééducation...
La bande-annonce est ici.
4. D'aucuns parmi nous ont sans doute lu Netchaïev est de retour de Jorge Semprún publié en 1987 ou vu son adaptation cinématographique éponyme de Jacques Deray sortie en 1991... Les Possédés d'Andrzej Wajda (1988) (1 h 54') traite du même sujet, cette histoire qui commence en 1870 dans une petite ville quelque part en Russie, l'"histoire de Netchaïev", un groupe de jeunes révolutionnaires qui veut détruire le système tsariste par la violence et qui pensent que c'est la seule chance de réformer la vieille société russe. Le leader de ce groupe est Pierre qui souhaite que le charismatique aristocrate Nicolas Stavroguine le remplace...
Bien évidemment, cet intérêt groupé pour Netchaïev a tout à voir avec les groupes terroristes d'extrême-gauche qui ont fait l'actualité dans ces années-là. On songe évidemment à la Rote Armee Fraktion qui a sévit en Allemagne de l'Ouest (Fraction Armée Rouge en français), autrement appelé groupe Baader-Meinhof ou "bande à Baader", aux Brigate Rosse (Brigades rouges, en français) qui ont à leur actif l'assassinat d'Aldo Moro, président de la Démocratie Chrétienne et partisan du « Compromis historique » avec le Parti Communiste Italien ou, en France, Action Directe, fondé par Jean-Marc Rouillan et sa compagne, Nathalie Ménigon, dont les plus hauts fait d'armes seront les assassinats du P.-D.G de la Régie Renault, Georges Besse en novembre 1986 et du général René Audran, directeur des relations internationales du ministère de la Défense. On sait ce qu'il advint de toutes ces aventures, du dégoût qu'elles suscitèrent et, par exemple en Italie, des "années de plomb" qui s'en suivirent.
La bande-annonce est ici.
5. De Bertrand Blier, sorti sur les écrans en 1984, Notre histoire (1 h 51'), avec Alain Delon, Nathalie Baye et Gérard Darmon, nous conte l'histoire de Robert Avranche, un garagiste souvent en proie à la stupeur alcoolique, qui, dans un train, pense que rien de bon ne lui arrive jamais. Survient une jeune femme qui entre dans le compartiment et lui raconte une histoire - sur eux deux - puis lui propose de faire l'amour. Elle part à la station suivante ; il la suit et s'accroche. C'est Donatienne, languissante, ennuyée, triste, couchant avec de nombreux hommes mais amoureuse d'un indifférent. Robert insiste pour vivre avec elle. Elle appelle ses amis pour l'éloigner. Il s'obstine. Les voisins le dévisagent. Est-ce une farce ou un conte de fées ? Robert et Donatienne se racontent des histoires, s'écrivent et se défont. Va-t-il dégriser, va-t-elle sourire ? À qui appartient cette histoire, et comment peut-elle se terminer ?
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6. Comme on l'a vu plus haut avec Bird Box, Netflix produit aussi des films, et de plus en plus... Ainsi de The Unforgivable (Impardonnable) de Nora Fingscheidt (2021), avec Sandra Bullock, Vincent D'Onofrio et Jon Bernthal, est l'adaptation cinématographique d'une mini-série dont il est fait état plus bas, Unforgiven, sortie en 2010 sur itv1. Libérée sur parole après vingt ans de détention pour avoir tué le shérif qui venait la déloger, Ruth Slater sort de prison et retrouve une société qui refuse de lui pardonner son passé. Sévèrement jugée par ceux qui jadis l'entouraient, elle place son seul espoir de rédemption dans des retrouvailles avec sa sœur cadette, qu'elle a été forcée de laisser derrière elle.
La bande-annonce est ici.
7. Un "classique", s'il en est, Thérèse Raquin de Marcel Carné (1953) (1 h 46'), avec Simone Signoret, Raf Vallone et Jacques Duby, dans lequel Thérèse, jeune orpheline, épouse le fils souffreteux de ses parents adoptifs. Elle rencontre un jour Laurent, brave camionneur italien dont la gentillesse la séduit. Elle hésite par devoir à partir avec lui. Son mari et sa belle-mère, apprenant sa liaison, décident de l'emmener à Paris. Laurent, tente une nouvelle fois au cours du voyage de s'interposer...
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8. Signalé dans une exposition bruxelloise consacrée aux sorcières, Witchfinder General (Le Grand Inquisiteur) de Michael Reeves (1968) (1 h 26'), avec Vincent Price, Ian Ogilvy et Rupert Davies, retrace les « exploits meurtriers » de Matthew Hopkins, chasseur de sorcières du 17ème siècle prétendant avoir été nommé par le Parlement anglais pour traquer les sorcières durant la Première révolution anglaise.
La bande-annonce est ici.
* Concluons avec quelques "Séries TV"...
1. La première partie de la saison 2 de Big Sky (2020) se conclut ce 17 décembre sur ABC (US) avec le diffusion du 8ème épisode. La diffusion de la seconde partie, autrement dit des 10 épisodes suivants, commencera le 25 février pour se conclure le 6 mai. Pour mémoire, Big Sky est une série policière centrée sur deux détectives privées, Cassie Dewell et Jenny Hoyt. Dans cette deuxième saison, en enquêtant sur un accident de voiture près de Helena, dans le Montana, elles comprennent rapidement que l’affaire peut ne pas être aussi simple que les apparences semblent le laisser entendre. Ce mystère va les confronter à une bande d’adolescents crédules, une vieille connaissance du passé de Jenny et un concurrent agaçant prêt à tout pour trouver des réponses...
La bande-annonce de cette saison 2 est ici.
2. Nous étions un certain nombre à les attendre, les sous-titres français de Dopesick, cette série diffusée en octobre dernier par Hulu qui examine comment une entreprise a déclenché la pire vague d'overdoses de l'histoire américaine - on avance le chiffre de 500 000 morts quand même* - et emmène les téléspectateurs à l'épicentre du combat des États-Unis contre la dépendance aux opioïdes. Des héros vont émerger dans cette lutte intense et palpitante pour faire tomber les lâches entreprises responsables de cette crise nationale, ainsi que leurs alliés. Et, une fois de plus, on s'étonne qu'une telle série portant chez nous, au hasard, sur le Mediator ou les implants mammaires, par exemple, n'ait jamais vu le jour chez nous... Ils font quoi nos scénaristes, nos producteurs, à part ne surtout pas toucher aux sujets qui fâchent ?
* Le lecteur incrédule pourra trouver ici ou là quelques éléments qui devraient le déciller...
La bande-annonce est ici.
3. Outre le film de Mateo Garrone sorti en 2008, l'adaptation sous forme de série TV du best-seller de Roberto Saviano prend fin avec la conclusion de la saison 5 de Gomorra ce 18 décembre sur Sky Atlantic (IT). Après avoir tenté de s’extirper de l’univers illégal pour rentrer dans le droit chemin, Genny (Salvatore Esposito) revient aux sources, à Naples. Au menu, de la vengeance, de la rédemption, des cadavres qu’on déterre, tout ce qu’il faut pour passer un bon moment devant les 10 derniers épisodes. Genny n’a qu’à bien s’accrocher car son frère est bien revenu…
La bande-annonce de Canal+ est ici.
4. Le thème a été maintes fois abordé tant dans des romans que dans des films voire des séries : comment réagirait l’humanité et quelles seraient les conséquences de l’arrivée d’une vie extraterrestre non-pacifiste sur Terre ? Apple TV+ vient de conclure la diffusion de la première saison de sa série d'anticipation, Invasion. Des aliens ont envahit la Terre depuis quatre continents : la ville de New York aux États-Unis, la ville de Manchester au Royaume-Uni, au Maroc et au Japon. C'est dans ce contexte que l'on suivra la réaction de cinq personnes ordinaires dispersées sur la planète s'efforçant de donner un sens aux évènements dont ils sont témoins et au chaos qui les entoure. Les gros moyens mis par Apple TV+ sur cette série, 200 millions de $, ont-ils été "bien dépensés" ? À voir... ou pas.
La bande-annonce est ici.
5. Une série qui fait jaser, tant celle qui est à la manœuvre sait être "disruptive"... La meilleure version de moi-même est en effet une série dans laquelle Blanche Gardin, humoriste à succès, se met en scène. Tout lui réussit mais elle souffre d’un problème digestif chronique qui la fait énormément souffrir. Elle se rend chez un naturopathe adepte de la pensée positive qui lui explique que son problème vient de l’autodérision dont elle fait preuve sur scène. Blanche alors prend conscience que son salut est dans la bienveillance qu’elle doit enfin exercer vis-à-vis d’elle-même. Elle prend alors une décision radicale : elle arrête l’humour. Elle l’annonce à son agent et sur les réseaux sociaux, et s’engage sur la route du développement personnel, de la quête du bien-être et de la recherche spirituelle afin de devenir une meilleure version d’elle-même.
On lira ci-dessous la critique que Pierre Langlais vient d'y consacrer sur le site de Télérama :
La bande-annonce est ici.
6. La saison 3 de Succession vient de se conclure sur HBO. Rappelons que cette série suit la riche et puissante famille Roy, composée du patriarche Logan - incarné par Brian Cox - et de ses quatre enfants, qui contrôle l'un des plus gros conglomérats de médias du monde. Alors que leur père vieillissant se retire peu à peu de la compagnie, Connor, Kendall, Roman et Siobhan envisagent l'avenir de l'entreprise sans lui... Dans cette saison 5, pris en embuscade par son fils rebelle Kendall, Logan Roy se retrouve en position périlleuse, se démenant pour sécuriser des alliances familiales, politiques et financières. Les tensions montent alors qu'une âpre bataille d'entreprises menace de se transformer en une véritable guerre civile familiale...
La bande-annonce de cette saison 3 est ici.
7. Une mini-série signalée en octobre dernier lors de sa conclusion sur Hulu, The Premise, vient de voir débarquer ses sous-titres français. Pour ceux et celles qui l'auraient manquée, rappelons qu'il s'agit là d'une série d'anthologie de B.J. Novak, le créateur de The Office, qui explore les problématiques de la société contemporaine à travers le prisme de la comédie. Au menu, en effet, violences policières, racisme et usage légal des armes à feu...
On pourra télécharger ici la critique publiée le 3 novembre dernier par Pierre Langlais sur le site de Télérama.
La bande-annonce est ici.
8. Arte a eu la bonne idée de diffuser les deux premières saisons de The Split, série british dont la saison 1 a été diffusée en avril 2018 et la saison 2 en février 2020 sur BBC One, cette saison 2 étant jusqu'alors sans sous-titres français. Rappelons que The Split est centrée sur la famille Defoe qui se trouve à la tête d’une puissante firme contrôlant le marché du divorce à Londres. On ne parle pas ici des divorces ou des contrats de mariage du commun mais plutôt de ceux des célébrités, des milliardaires, etc. autrement dit de ceux et celles qui rapportent de confortables émoluments... Nous seront nombreux à nous féliciter d'apprendre que la saison 3 de The Split est d'ores et déjà en tournage...
On trouvera ici l'interview donnée par Abi Morgan, la créatrice galloise de la série, à Télérama :
La bande-annonce de la saison 1 est ici.
9. AMC a un filon et elle l'exploite à fond : The Walking Dead et ses "marcheurs" zombies qu'il convient de tuer définitivement en leur enfonçant un objet contondant dans le crâne. Les amateurs du genre pourront donc voir la saison 2 de The Walking Dead: World Beyond qui vient de se conclure sur AMC. Ce second spin-off de la franchise The Walking Dead est consacré à la première génération de survivants ayant grandi après le déclenchement de l'apocalypse. Jusqu'alors protégées des dangers du monde post-apocalyptique, Iris et Hope Bennett décident de quitter la sécurité du seul foyer qu’elles n’aient jamais connu pour venir en aide à leur père. Accompagnées d'autres adolescents, les jeunes filles entreprennent un long voyage à travers le pays. Aucun doute que tous les membres du groupe sortiront de ce périple changés à jamais. Si certains trouveront en eux la force de se comporter en héros, d’autres pourraient basculer dans le camp du mal...
La bande-annonce de cette saison 2 est ici.
10. Canal+ vient de diffuser une mini-série britannique diffusée en juin dernier sur BBC One, Time (2021). C'est en voyant ce genre de série que l'on mesure tout la fois la qualité des productions outre-Manche et, en miroir et à quelques exceptions près, la grande médiocrité des nôtres. C'est là une série "carcérale" comme on en a vu de nombreuses mais, loin des productions US tonitruantes, on est ici dans le monde réel, celui, en l'espèce, des prisons britanniques. Un professeur d'Anglais, Marc Cobden - incarné par Sean Bean - est incarcéré dans l'une de ces prisons après avoir été condamné à 5 ans de prison pour avoir, en état d'ébriété avancé, écrasé un homme. Celui qui, dans cette prison, se charge de lui, Eric McNally - incarné par Stephen Graham - est un gardien modèle, humain à l'endroit des détenus dont il a la charge, cherchant à faire au mieux son travail. Et, puis, bien sûr, il y a autour de ces deux personnages, tout l'entourage, les gardiens et les autres détenus, les petits et grands trafics, les violences, etc. À voir sans réserve...
On trouvera ici la critique de Pierre Langlais publiée sur le site de Télérama le 30 novembre dernier :
La bande-annonce de la série est ici.
11. Concluons cette séquence avec la mini-série britannique évoquée plus haut au rayon "Films" avec The Unforgivable, à savoir Unforgiven, diffusée en 2010 sur itv1, l'histoire de Ruth Slater - incarnée par Suranne Jones - qui a passé les 15 dernières années en prison pour le meurtre de deux policiers, et qui doit maintenant faire face à la perspective intimidante de reconstruire sa vie tout en étant irrésistiblement attirée par le lieu qui la hante, la ferme Upper Hanging Stones. Malgré ses efforts pour se concentrer sur l'avenir et son nouveau petit ami Brad, Ruth est incapable d'oublier son passé et sa sœur, Katie, qu'elle a été forcée de laisser derrière elle. Outrés d'apprendre que la femme qui a tué leur père a été libérée, Kieran et Steve Whelan sont impatients de se venger. Convaincus que la vie doit être synonyme de vie, les deux frères décident de se faire justice eux-mêmes. Mais jusqu'où sont-ils capables d'aller ? Peuvent-ils vraiment lui faire ce qu'elle a fait à leur père ?
La bande-annonce est ici.
@ suivre...
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