Pour commencer 2022...
* Au rayon "Docus - TV", un documentaire signé Werner Herzog, sorti en 1999 (1 h 38'), Mein liebster Feind (Ennemis intimes), qui nous raconte les relations à tout le moins compliquées qu'il entretenait avec son acteur fétiche, Klaus Kinski. L'occasion de revenir sur le tournage des films qui ont fait la célébrité de ce couple...
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* Une série de "Films" ensuite...
1. Ali Baba et les 40 voleurs de Jacques Becker (1954) (1 h 33'), avec Fernandel, Samia Gamal et Dieter Borsche, qui nous conte l'histoire d'Ali Baba, serviteur du riche Cassim, qui tombe amoureux de la belle Morgiane. Celle-ci, danseuse pour Cassim, vaut très cher et quand Ali Baba découvre la cachette d'une bande de voleurs, il a l'idée de s'approprier le trésor caché afin de racheter Morgiane. Toutefois les quarante voleurs ne comptent pas se laisser dépouiller si facilement...
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2. Being the Ricardos d'Aaron Sorkin (2021) (2 h 12'), avec Nicole Kidman, Javier Bardem et Nina Arianda, qui nous plonge dans les coulisses d'une semaine de production de la sitcom "I Love Lucy", alors que Lucille Ball et Desi Arnaz font face à une série de crises à la fois personnelle et professionnelle qui menace leur émission, leurs carrières respectives et leur mariage.
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3. Après The Big Short : le casse du siècle (2015) et Vice (2018), un film dont on parle beaucoup, Don't Look Up d'Adam McKay (2021) (2 h 23'), avec Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence et Meryl Streep, comédie apocalyptique dans laquelle deux astronomes qui ont découvert qu'un météorite géant allait frapper la Terre sous peu s'efforcent de convaincre le monde, en premier lieu la présidente des USA, les médias ensuite, de faire rapidement quelque chose pour éviter la catastrophe. Sans succès... On appréciera au passage la caricature d'un milliardaire de notre temps dans lequel on ne peut d'empêcher de reconnaître Elon Musk, les réseaux sociaux et leurs usages délétères, etc, etc. Ravageur...
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4. È stata la mano di Dio (La main de Dieu) de Paolo Sorrentino (2021) (2 h 10'), avec Filippo Scotti, Toni Servillo et Teresa Saponangelo, nous plonge dans le Naples des années 80 où Fabietto Schisa, adolescent mal dans sa peau, vit avec sa famille excentrique et haute en couleurs. Mais son quotidien est soudain bouleversé lorsque Diego Maradona, légende planétaire du football, débarque à Naples et le sauve miraculeusement d’un terrible accident. Cette rencontre inattendue avec la star du ballon rond sera déterminante pour l’avenir du jeune homme. Avec La Main de Dieu, Sorrentino revient dans sa ville natale pour réaliser son film le plus personnel, qui mêle le destin et la famille, le sport et le cinéma, l’amour et les illusions perdues.
Le lecteur trouvera ici la critique de ce film d'Hélène Marzlof publiée sur le site de Télérama le 15 décembre dernier :
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5. Fanny & Alexander d'Ingmar Bergman (1982), version "courte" de 3 h 08' (!), avec Pernilla Allwin, Bertil Guve et Kristina Adolphson, qui, dans la Suède du début du XXe siècle, dépeint la vie d'un jeune garçon, Alexandre, et de sa sœur Fanny au sein d'une famille aisée, les Ekdahl. Les parents de Fanny et Alexandre travaillent dans le monde du théâtre et sont très heureux ensemble jusqu'à la mort subite du père. Peu après ce drame, la mère trouve un prétendant, un évêque luthérien, et accepte sa proposition de mariage. Elle déménage chez lui avec les enfants ; c'est un endroit où règne une atmosphère sévère et ascétique. Les enfants sont soumis à son autorité stricte et impitoyable.
À noter qu'Arte diffuse en ce moment la version longue, préférée du maître, qui comporte 4 épisodes (voir rayon "Séries TV").
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6. François Ozon, avec Grâce à Dieu (1 h 29') - avec Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud - s'attaque à la pédocriminalité qui touche notre Sainte Église... On y suit Alexandre qui vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre par hasard que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d’enfants. Il se lance alors dans un combat, très vite rejoint par François et Emmanuel, également victimes du prêtre, pour « libérer leur parole » sur ce qu’ils ont subi. Mais les répercussions et conséquences de ces aveux ne laisseront personne indemne...
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7. Deux adaptations du roman de Charles Dickens, Great Expectations (Les Grandes Espérances) publié en 1867 :
7.1 Great Expectations (Les Grandes Espérances) de David Lean (1946) (1 h 58'), avec John Mills, Anthony Wager et Valerie Hobson, dans lequel on retrouve Pip le jour où il se rend sur la tombe de ses parents et vient en aide à un évadé en volant de la nourriture chez ses tuteurs. Quelque temps plus tard, le garçon est conduit dans une étrange demeure où le temps semble s’être arrêté. Il y rencontre une sinistre vieille dame et sa jeune protégée, Estella, qui le fascine. Ces événements changeront à jamais la destinée de Pip…
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7.2 Great Expectations (De Grandes Espérances) d'Alfonso Cuarón (1998) (1 h 51'), avec Ethan Hawke, Gwyneth Paltrow et Anne Bancroft, adaptation moderne du célèbre roman de Charles Dickens transposée à notre époque, ayant pour cadre la Floride où le Pip de Dickens est devenu Finn et son oncle forgeron un patron pêcheur. Comme dans le roman l'enfant va sauver un forçat évadé, geste qui changera sa destinée. Quand la fortune viendra il pensera qu'il la doit à une vieille dame excentrique dont il égayait l'existence quand il était enfant.
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8. En ces temps de vieillissement de la population et des bénéfices que certains en tirent - on appelle cela "l'or gris" - un film décapant sur les dérives possibles de ce "marché" avec I Care a Lot de J Blakeson (2020) (1 h 58'), avec Rosamund Pike, Eiza González, Dianne Wiest et Peter Dinklage, dans lequel on suit Marla Grayson, tutrice réputée spécialisée auprès d'individus âgés et riches qui, aux dépens de ces derniers, mène une vie de luxe. Mais sa prochaine victime s'avère avoir de dangereux secrets. Marla va devoir utiliser son esprit et sa ruse si elle souhaite rester en vie...
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9. Un film dont nombre d'entre nous a de bons souvenirs, La vie est un long fleuve tranquille d'Étienne Chatiliez (1988) (1 h 31'), avec Hélène Vincent, André Wilms et Christine Pignet, qui nous conduit dans une petite ville du nord de la France où deux familles nombreuses, les Le Quesnoy et les Groseille, d'origines bien différentes, n'auraient jamais dû se rencontrer. Mais c'était sans compter sur Josette, l'infirmière devouée du docteur Mavial, amoureuse et lasse d'attendre qu'il quitte sa femme. Dans un moment d'égarement, la douce infirmière a échangé deux nouveau-nés, un Groseille (les pauvres) contre un Le Quesnoy (les riches), pour se venger de la vie et du docteur. Comprenant que Mavial ne l'épousera jamais, elle révèle le-pot-aux roses aux deux familles...
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10. Un film "de genre", celui d'Olivier Marchal sorti en 2011, Les Lyonnais (1 h 42') - avec Gérard Lanvin, Tchéky Karyo et Daniel Duval - qui nous conte l'histoire d'un gang qui a défrayé la chronique... L'histoire d'Edmond Vidal, surnommé « Monmon », qui a grandi dans un camp de Gitans et son ami d’enfance, Serge Suttel, avec qui il est allé en prison pour un vol de cerises...
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11. Un "classique", Paradis perdu d'Abel Gance (1939) (1 h 35') - avec Fernand Gravey, Elvire Popesco et André Alerme - qui nous conduit en 1913 quand Pierre épouse Janine puis part à la guerre alors qu'elle est enceinte. Il apprend au front qu'elle est morte en donnant le jour à une fille. Il rentre, désespéré, ne veut pas voir sa fille et cherche en vain son paradis perdu. Mais le jour où il accepte de reconnaitre son enfant, il retrouve une raison de vivre...
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12. Avec Pas de scandale, Benoît Jacquot (1999) (1 h 46') - avec Fabrice Luchini, Isabelle Huppert et Thérèse Liotard - nous conte l'histoire de Grégoire Jancour, grand patron d'industrie, qui vient de se retrouver en prison. À sa sortie, il retrouve ses enfants, sa femme, son frère Louis. Mais est-ce le même homme ?
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13. Mélange de mélo et de science-fiction, Swan Song (Le chant du cygne) de Benjamin Cleary (2021) (1 h 52') met en scène Cameron Turner qui, atteint d’une maladie incurable, se voit proposer une solution expérimentale pour protéger sa famille du deuil : laisser à son clone sa place auprès de sa famille... Au générique, Mahershala Ali, Naomie Harris, Awkwafina et Glenn Close.
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14. Avec The Browning Version (L'Ombre d'un homme) (1 h 29'), sorti en 1951, Anthony Asquith nous invite à suivre l'austère professeur Crocker-Harris qui n'est aimé de personne, ni de sa femme, ni de ses élèves, ni de ses collègues. À l'occasion de son départ de l'établissement, il va être forcé au constat de son échec, mais un fait inattendu va lui rendre espoir et dignité. Au générique, Michael Redgrave, Jean Kent et Nigel Patrick.
Un court extrait du film est ici.
15. Avec The Hi-Lo Country (1 h 54'), sorti en 1998, Stephen Frears nous entraîne après la deuxième guerre mondiale, quand Pete et son ami Big Boy reviennent à Hi-Lo, Nouveau-Mexique, où ils ont mené jusqu'au début des années quarante la vie traditionnelle des cow-boys et des petits fermiers. Leur monde a bien changé et le temps des petits exploitants est révolu. Refusant de travailler pour le plus grand propriétaire de la région, Jim Ed Love, ils s'associent à Hoover Young, qui leur offre une chance de préserver leur style de vie et leur indépendance. Mais Big Boy a une liaison avec Mona, la femme du régisseur de Jim Ed Love, que Pete convoitait en secret. Au générique, Woody Harrelson, Billy Crudup, Cole Hauser et Patricia Arquette.
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16. De ce pilier du cinéma français, Bertrand Tavernier, Une semaine de vacances (1 h 43'), sorti en 1980, avec Nathalie Baye, Flore Fitzgerald, Jean Dasté, Gérard Lanvin et Michel Galabru, nous invite à suivre une jeune femme, professeur de français dans un CES à Lyon, qui s'interroge sur les finalités de son métier et sur sa propre personnalité. Elle a une semaine de vacances pour trouver une réponse aux questions essentielles pour elle...
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17. Concluons avec ce blockbuster actuellement sur les écrans, The Matrix Resurrections (2 h 27') avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne et Carrie-Anne Moss, dans lequel Lana Wachowski nous replonge dans deux réalités parallèles – celle de notre quotidien et celle du monde qui s’y dissimule. Pour savoir avec certitude si sa réalité propre est une construction physique ou mentale, et pour véritablement se connaître lui-même, M. Anderson devra de nouveau suivre le lapin blanc. Et si Thomas... Neo... a bien appris quelque chose, c’est qu’une telle décision, quoique illusoire, est la seule manière de s’extraire de la Matrice – ou d’y entrer... Bien entendu, Neo sait déjà ce qui lui reste à faire. Ce qu’il ignore en revanche, c’est que la Matrice est plus puissante, plus sécurisée et plus redoutable que jamais. Comme un air de déjà vu... Disons-le, il ne semble pas que nous soyons là devant le meilleur Matrix.
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* Pour ce qui concerne les "Séries TV", voir la partie 2 de ce post...
@ suivre, donc...
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