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Manifestement, beaucoup de diffuseurs de séries ont fait en sorte que la série ou la saison qu'ils diffusent arrive à terme pour Noël...

Voyez plutôt...

1. Berlin Station, série d'espionnage US diffusée par la chaîne câblée Epix dans laquelle nous suivons un agent de la CIA envoyé à Berlin pour trouver qui est la source d'informations d'un lanceur d'alertes. On aura compris que l'on est là dans le contemporain...

La critique de Pierre Sérisier, du Monde, est ici.

2. Eyewitness, un remake diffusé par USA Network d'une série suèdo-norvégienne, Øyevitne, diffusée par Arte fin 2015.

Comme souvent avec les remakes US, il s'agit d'une simple transposition sur le territoire national de la série originale.

Ceux et celles d'entre vous qui ont vu la version nordique pourront donc utilement ignorer celle-là.

En substance, une affaire d'adolescents qui voient ce qu'ils n'auraient pas dû voir et, de ce fait, s'attirent bien des ennuis.

La critique de Jean-François Chartrand-Delorme est ici.

3. L'époque est aux robots... dont on nous explique qu'ils risquent de remplacer les deux tiers des emplois actuels. Mais, ces robots-là ne sont pas très sexy... Aussi, les scénaristes leur préfèrent-ils les robots humanoïdes, éventuellement de sexe féminin... rejoignant en cela ce qu'a toujours fait la science-fiction qui pose des questions... sur l'humanité.

Qu'est-ce qui différencie un "robot humanoïde" d'un humain ? Qu'est-ce la conscience ? Les robots peuvent-ils avoir des problèmes de conscience ? Peuvent-ils souffrir ? On se souvient des "lois de la robotique" d'Isaac Asimov dans "Les Robots" (1950) et du malin plaisir qu'avait eu l'auteur de mettre un robot en situation contradictoire avec un principe dès lors qu'il voulait en observer un autre.

Ceux d'entre vous qui ont ou sont en train de regarder la série de HBO, Westworld, retrouvent ces problématiques dans le cadre d'un parc d'attraction dont les "hôtes" sont des robots humanoïdes. Leur avoir implanté la capacité de rêver semble les conduire à la conscience et, par conséquent, leur donner la volonté de prendre le chemin de l'émancipation.

Les suédois nous avaient livré il y a peu une série, Äkta Människor, qui remettait au goût du jour cette affaire de robots... Les questions étaient moins "existentielles" mais ça fonctionnait plutôt bien avec, là encore, des robots humanoïdes qui s'émancipent.

Comme dans le cas de la série précédente, et comme souvent avec les séries qui marchent bien, les étatsuniens en ont fait un remake. Ça s'appelle Humans, deux saisons avec des "robotes" girondes, des humains assistés, trompés et des révoltes de robots...

La critique de la saison 1 du Monde est ici et celle de Jean-François Chartrand-Delorme est là.

4. Une mini-mini série produite par Amazon réduite à un seul premier épisode... I Love Dick.

Il s'agit d'un pilot, comme on dit, diffusé en août 2016 mais la suite ne vient pas, alors...

Enthousiaste, la critique du préposé au Monde est ici.

5. Mars (2016), une série d'anticipation produite par Ron Howard à partir d'un de ses romans, le même qui est à l'origine de Appolo 13, Un homme d’exception, Da Vinci Code, série diffusée par National Geographic Channel dans laquelle il est question de la colonisation de la planète éponyme. Il est à craindre que tout n'aille pas aussi bien que prévu...

6. Dans un tout autre registre, sportif cette fois, Pitch, diffusée conjointement par Fox aux USA et Global au Canada.

13 épisodes qui nous content l'histoire d'une femme "afro-américaine", noire quoi, dans une équipe professionnelle de baseball.

Il semble que l'on échappe aux clichés attendus... La vedette est charmante .

La critique de Jean-François Chartrand-Delorme est ici.

7. Pour les amateurs de cette série déjantée, la saison 7 de Shameless (US).

8. La saison 3 de The Fall. Pour ceux qui découvrent, il n'est peut-être pas inutile de voir les deux premières saisons...

C'est une production BBC, autant dire que la qualité est au rendez-vous, as usual...

Pour ceux et celles qui découvrent, ils y retrouveront cette actrice blonde, Mads Mikkelsen, gironde mais quelque peu glaciale, actrice qu'ils ne peuvent avoir manquée dans X-Files et qu'on a pu voir aussi dans le rôle de la psy d'Hannibal Lecter.

Des affaires de tueurs en série, une inspectrice finaude, etc.

Trois critiques de Pierre Sérisier, du Monde : ici pour la saison 1, là pour la saison 2 et la dernière, ici, pour la saison 3.

9. La saison 2 d'une série dont on a déjà parlé par le passé, tirée d'un roman de Philip K. Dick, dans lequel il imagine que l'Allemagne nazie a gagné la II^e guerre mondiale...

C'est une production d'Amazon et ça s'appelle The Man in the High Castle.

Bien évidemment, et là encore, il vaut mieux mieux avoir vu la saison 1 auparavant...

Deux critiques de Pierre Sérisier du Monde publiées à l'occasion de la sortie de la saison 1 : ici et là.

10. La saison 2 de The Missing, série BBC dont l'objet a trait aux suites de la disparition d'un enfant.

Autant dire que ce n'est pas d'une folle gaité mais, ainsi que nos amis d'outre-Manche savent le faire, on va aller au fond des âmes et des cœurs...

Deux critiques de Pierre Sérisier, du Monde : ici pour la saison 1 et là pour la saison 2.

11. Enfin, même si les sous-titres français arrivent au compte-gouttes, la saison 2 de The Romeo Section.

Une série diffusée par CBC au Canada qui, comme dans beaucoup de séries du genre, ne fait pas dans la simplicité.

Bien évidemment, il est vivement conseillé de voir la saison 1 au préalable...

On serait peut-être, toute proportions gardées, plus près de John Le Carré que de Ian Flemming...

Vous trouverez une critique de Jean-François Chartrand-Delorme ici.

* Enfin, et par ailleurs, au rayon Musique, si vous aimez le style Indie-Pop, Alternative-Rock, vous goûterez sans doute ce groupe venu d'Irlande, aperçu un moment au cours de la dernière diffusion de Taratata, Walking on Cars et son premier album studio Everything This Way sorti dans les bacs, comme dit, il y a peu...

Pour un avant goût, c'est ici.