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* Au rayon "Films"...

Le festival de Cannes existe depuis 1946. Sa récompense suprême, d'abord appelée "Grand Prix"  avant de s'appeler "Palme d'or" en 1955, se compte au nombre de 76 en raison de deux années où le festival ne s'est pas tenu - 1968, pour cause de solidarité avec le mouvement que l'on sait, et 2020, pour cause de Covid - et du fait que durant quelques années, il y eut des ex-æquo (ce qui n'est désormais plus possible).

Bref, 76 "récompenses suprêmes" décernées, parmi lesquelles, par ordre chronologique...

1. La Dolce Vita de Federico Fellini (1960) avec Marcello Mastroianni, Anita Ekberg et Anouk Aimée (2 h 55') ;

> Marcello Rubini, a quitté sa province italienne pour Rome dans le but de devenir écrivain. Mais celui-ci est devenu chroniqueur dans un journal à sensations. Il fait donc la tournée des lieux dans lesquels il est susceptible de décrocher quelques scoops afin d’alimenter sa chronique. Un soir, las de la jalousie maladive de sa maîtresse Emma il sort avec Maddalena. Le lendemain Sylvia, une grande star hollywoodienne fait son arrivée à Rome…

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2. Une aussi longue absence de Henri Colpi (1961) avec Alida Valli, Georges Wilson et Charles Blavette (1 h 38') ;

> Thérèse Langlois est intriguée par un sans-abri qui ressemble à son mari, déporté par les Allemands quinze ans plus tôt. Elle décide de le suivre, pour être certaine qu'il s'agit bien de lui. Cependant, il souffre d'amnésie. Patiemment, Thérèse tente de trouver un moyen de réveiller ses souvenirs. 

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3. Un homme et une femme de Claude Lelouch (1966) avec Jean-Louis Trintignant, Anouk Aimée et Pierre Barouh (1 h 43') ;

> Anne, scripte de cinéma ; Jean-Louis, coureur automobile. Tous deux veufs avec un enfant à charge ; ils se rencontrent à Deauville alors qu’ils raccompagnent en fin de week-end leur progéniture dans le même pensionnat. En faisant plusieurs fois ensemble le voyage en voiture de Paris à Deauville, ils en viennent à s’aimer. La seule ombre au tableau : l’amour qu’Anne éprouvait pour son époux l’empêche d’être totalement heureuse avec quelqu’un d’autre. Mais quelques "chabadabadas" et le nouvel amour finira par triompher...

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4. Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy (1964) avec Catherine Deneuve, Anne Vernon, Nino Castelnuovo et Marc Michel (1 h 32') ;

> Madame Emery et sa fille Geneviève tiennent une boutique de parapluies. La jeune femme est amoureuse de Guy, un garagiste. Mais celui-ci part pour la guerre d'Algérie. Enceinte et poussée par sa mère, Geneviève épouse Roland, un riche bijoutier.

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5. Il caso Mattei (L'affaire Mattei) de Francesco Rosi (1972) avec Gian Maria Volontè, Edda Ferronao et Peter Baldwin (1 h 50') ;

> 27 octobre 1962. L'avion personnel d'Enrico Mattei, grand patron des hydrocarbures italiens, s'écrase au sol. S'agit-il d'un accident ou d'un meurtre ? Qui pouvait en vouloir à ce rude travailleur, homme du peuple, nationaliste et intègre ? Les grandes compagnies pétrolières du monde ? Les services secrets français ? L'OAS ? Le département d’État américain ?

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6. Man of Iron (L'Homme de fer) d'Andrzej Wajda (1981) avec Jerzy Radziwilowicz, Boguslaw Linda et Krystyna Janda (2 h 33') ;

> 1980. Les travailleurs du chantier naval de Gdansk sont en grève. Le fils de Mateusz Birkut, Maciek Tomczyk, est l'un des employés des chantiers navals et aussi un activiste du comité de grève. Winkel, un reporter de radio, reçoit une mission pour faire un reportage qui déshonorerait Tomczyk et le comité de grève. Cependant, après la conversation avec Agnieszka - maintenant l'épouse de Tomczyk - emprisonnée pour soutenir la grève, il change de point de vue sur les exigences des travailleurs. Il décide de ne jamais faire le reportage.

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7. Yol (La Permission) de Yilmaz Güney et Şerif Gören (1982) avec Tarık Akan, Halil Ergün et Necmettin Çobanoğlu (1 h 49') ;

> En pleine Turquie dictatoriale, cinq détenus obtiennent une permission exceptionnelle de huit jours. Ils regagnent leurs familles respectives avec l'espoir de reprendre le cours de leur vie, mais constatent avec amertume que la liberté est relative dans ce pays où l'armée persécute les Kurdes et où la population maintient des traditions patriarcales d'un autre âge.

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8. The Ballad of Narayama (La Ballade de Narayama) de Shōhei Imamura (1983) avec Sumiko Sakamoto, Ken Ogata et Takejo Aki (2 h 10') ;

> Orin, une vieille femme des montagnes du Shinshu, atteint l'âge fatidique de soixante-dix ans. Comme le veut la coutume, elle doit se rendre sur le sommet de Narayama pour être emportée par la mort. La sagesse de la vieille femme aura d'ici-là l'occasion de se manifester.

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9. Farewell My Concubine (Adieu ma concubine) de Chen Kaige (1993) avec Leslie Cheung, Zhang Fengyi et Gong Li (2 h 51') ;

> En 1924, le jeune Cheng Dieyi commence à s'entraîner à l'Opéra de Pékin en même temps que Duan Xiaolou. Alors qu'il fait semblant d'être amoureux de Duan sur scène, Cheng commence à développer de véritables sentiments pour son collègue, qui ne sont pas réciproques. Au cours des 50 années suivantes, les deux hommes entretiennent une amitié compliquée alors que la Chine subit des changements turbulents.

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10. The Eel (L'Anguille) de Shōhei Imamura (1997) avec Koji Yakusho, Misa Shimizu, Mitsuko Baishō (1 h 56') ;

> Takuro Yamashita est mis en liberté provisoire sous la responsabilité d'un bonze après avoir passé huit ans en prison pour le meurtre de sa femme. Ayant appris le métier de coiffeur au cours de sa détention, il décide de s'installer dans une friche industrielle non loin de Tokyo. Il est renfermé, ne parlant guère qu'à l'anguille qu'il a apprivoisée pendant ses années d'incarcération. Cependant, le salon, qu'il retape de ses mains, lui permettra de renouer des liens avec un groupe de petites gens alentour.

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11. 4 Months, 3 Weeks and 2 Days (4 mois, 3 semaines, 2 jours) de Cristian Mungiu (2007) avec Anamaria Marinca, Laura Vasiliu et Vlad Ivanov (1 h 53') ;

> 1987, Roumanie, quelques années avant la chute du communisme. Ottila et Gabita partagent une chambre dans la cité universitaire d'une petite ville. Gabita est enceinte et l'avortement est un crime. Les deux jeunes femmes font donc appel à un certain M. Bébé pour résoudre le problème. Mais elles n'étaient pas préparées à une telle épreuve.

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@ suivre...